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L’Historique du projet

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Dans le cadre de la campagne « Espaces en danger »  du Fonds mondial pour la nature (WWF) visant à mettre en place un réseau national de sites protégés, le Comité du marais de Kingsbury (MAKI) a amorcé, à la fin de l’année 1999,  un projet de conservation dans le sud du Québec, soit la « Conservation du corridor naturel et du bassin versant de la rivière au Saumon ».   
 

À l’automne 2003 fut créée la Société de conservation du corridor naturel de la rivière au Saumon (SCCNRS),  afin de doter le territoire d’un organisme de conservation qui reflète les intérêts de l’ensemble des propriétaires du bassin versant de la rivière au Saumon. 

Une stratégie unique

Le projet de la SCCNRS se déroule selon une stratégie de conservation élaborée pour le bassin versant de la rivière au Saumon. Elle vise à créer des noyaux de conservation sur les terres privées et à maintenir un lien entre eux afin de favoriser le déplacement et la dispersion des espèces fauniques et floristiques présentes sur le territoire. Des inventaires réalisés depuis 2000 nous ont permis de révéler l’importante valeur écologique de nombreux secteurs du bassin versant de la rivière au Saumon.

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La stratégie de conservation de la SCCNRS s’intègre à la stratégie de conservation « transfrontalière » de la région des Appalaches développée par l’organisme de conservation le Corridor appalachien (ACA).  Le territoire couvert par l’ACA chevauche la frontière canado-américaine dans le prolongement des Montagnes Vertes du Vermont. 

Une approche personnalisée

La Société de conservation préconise une approche globale et novatrice, tout en favorisant à l’échelle locale une participation individuelle des propriétaires et des communautés concernées.

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L’approche globale se base sur deux notions de plus en plus populaires au Québec: la notion de « corridor naturel » et la notion de « bassin-versant ». Ces deux notions font appel aux principes de préservation du paysage ainsi qu’aux principes de développement durable et de gestion intégrée des ressources. Les délimitations du corridor naturel et du bassin versant sont liées non pas aux limites territoriales, politiques ou administratives, mais plutôt aux limites reflétant la dimension « écosystémique » du territoire.

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Des résultats significatifs

Le territoire visé par la SCCNRS ne possédait pas, originalement, de secteurs protégés sous l’égide de fiducies foncières ou d’organismes de conservation nationaux et régionaux . Seule une portion du parc national du Mont-Orford d’une superficie de 19 km2 détenait un statut légal de protection. Depuis 2003, de grands pas ont été franchis et plusieurs secteurs du

corridor naturel bénéficient maintenant d’une protection à perpétuité.

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Ainsi, la Société de conservation est actuellement propriétaire de terrains totalisant près de 178 hectares (438

acres). De plus, elle négocie des ententes de conservation auprès de certains propriétaires engagés dans une démarche de protection de milieux naturels situés sur leur propriété. Ces résultats démontrent l’intérêt des particuliers et des communautés locales à protéger la qualité de leur environnement et à préserver la beauté de leurs paysages.

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Cinq propriétés sont actuellement détenues par la SCCNRS : Quatre réserves naturelles et la

forêt de chênes du Canton de Cleveland.

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